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Devenir homme: construire la masculinité positive

Par Kuate Jean Roger, Psychologue, spécialiste des comportements humains.

C’était le jour de son 23eme anniversaire. Chouchouna avait invité ses amis au restaurant. Après une soirée arrosée de bonnes grillades, de vin blanc et de grands rires, un des garçons du groupe avait proposé de la raccompagner à la maison car il se faisait tard, bien qu’elle n’eût pas de cours le lendemain en raison du weekend. Elle accepta tout de suite d’être raccompagné par Joe pour éviter le risque de tomber sur un taximan véreux et agresseur. Joe regardait chouchouna depuis tant d’années avec des yeux pleins de désir, mais ne lui avait jamais fait des avances. Sur le chemin, il lui proposa de s’arrêter chez lui car il avait un pressant besoin de se soulager et ne pouvait pas se permettre de la laisser la nuit, seule dans la voiture. C’était un jeune cadre de banque qui apparemment vivait seule dans son appartement à peine bien tenu. Il était ami à une de ses meilleures copines et participait parfois à des soirées auxquelles Chouchouna était
aussi invitée. A la maison, il l’invita à prendre place pendant qu’il utilisait
la toilette. Au bout de quelques interminables minutes, à sa grande surprise, il réapparut nu au salon ou elle se trouvait interdite, avec son sexe en érection. Elle essaya de s’arracher de ce cauchemar et courut vers la porte pour s’enfuir, mais il avait pris soin de bien fermer la porte et d’enlever la clé de la serrure. Il l’attrapa farouchement, la jeta violemment par terre, l’oblige à se taire en lui fourrant le coussin du fauteuil dans la face, lui arracha brutalement son slip et la viola sans ménagement. Elle avait lutté pour se dégager en vain en criant sans certainement se faire entendre de l’extérieur. Chouchouna n’a jamais pu guérir de ce viol bien qu’ayant porté plainte. Son agresseur croupit depuis 5 ans en prison et y méditera pour les 15 autres années son actes ignoble. Il a depuis lors demandé pardon et a toujours dit qu’il ne sait pas ce qui l’a pris ce soir -là.

Cette histoire qui ressemble étrangement à pas mal d’autres, nous emmène à des questions essentielles : Que se passe-t-il chez un homme pour qu’il en arrive à un acte destructeur d’une telle violence ? Comment est construite la masculinité d’un homme pour qu’elle s’affirme de manière aussi inacceptable par lui-même à un moment donné et par la société à laquelle il appartient?

La construction de la personnalité

On peut définir la personnalité comme l’ensemble des aspects qui composent un être humain. C’est ce qui differencie les un des autres. Il s’agit de tout ce qui se rapporte à son corps extérieur facilement visible, a son corps intérieur moins visibles par le regard extérieur, à ses organes et leur fonctionnement, à ses pensées, son intelligence et sa capacité à résoudre les problèmes, son affectivité et tous les sentiments d’amour et de haine qui s’y rapportent, son côté social et tous les rapports qu’il a avec ses semblables, son vécu spirituel avec la transcendance, c’est-à-dire avec Dieu, ses ancêtres, ses impulsions qui l’emmènent à poser des actions etc. C’est tout cela qui détermine la personnalité. Cette personnalité se construit dès la naissance et certains psychologues disent même qu’elle commence dans l’utérus.

La construction de la personnalité est davantage orientée par les éducateurs (parents, éducateurs à l’école, ainés sociaux etc) et le milieu social dans lequel évolue cet individu. Les éducateurs et le milieu social vont aider l’individu à intérioriser certaines valeurs qui vont devenir individuelles et même collectives. L’intériorisation de ces valeurs par l’individu est fortement orientée par les modeles, les pensées, les paroles et gestes ainsi que les comportements des éducateurs. C’est ainsi que l’éducation va jouer un rôle déterminant dans l’orientation de ce que sera l’individu. Les premières figures éducatives sont avant tout les parents (géniteurs ou parents sociaux) qui gravitent autour de l’enfant. Ce sont eux qui tracent la voie pour l’enfant et l’y orientent en fonction de leur propre personnalité. En général ils servent de premiers modèles et modèles de référence pour les enfants. C’est ainsi que les garçons en général s’identifieront à leur père en grandissant dès lors qu’ils ont perçu ce modèle comme bénéfique, agréable, positif. Certains pourraient grandir en essayant de devenir le contraire de ce qu’est leur père selon qu’ils l’ont perçu comme un « modèle négatif » ou un « anti-modèle ». Dans son livre, « Things Fall apart », Chinua Achebe (publié en 1958) présente son héros, Okonkwo, comme un homme déterminé et modèle réussi qui toute sa vie se bat contre le modèle de son père alcoolique et faible : toute sa vie il a essayé d’être exactement le contraire de ce qu’a été son paternel perçu socialement et par lui comme une personne qui a échoué. La personnalité du garçon est ainsi fortement influencée par la perception de l’image de son père. Le modèle du père est en définitive le modèle de référence qui aidera le garçon à construire le sien propre. Il reproduira les images positives que lui reflètera ce modèle. Le père dans le schéma familial est le garant de la sécurité de la famille. En général les enfants perçoivent leur père comme l’homme le plus fort au monde. Il est fort et puissant et pour de nombreux enfants, rien ne peut vaincre ni ébranler leur père définitivement. Le père reste le plus fort. Cette perception est très sécurisante pour les enfants qui grandissent en se sentant protégés et en intériorisant à leur tour la force et la puissance qu’ils tiennent de leur père.

On ne nait pas violeur, on le devient

Les familles ont tendance à davantage insister sur l’éducation des filles que celle des garçons dans certaines sociétés du monde. Tout se passe comme si la société avait plus d’attente de la fille que du garçon. Par exemple dans les sociétés magrébines, la petite fille doit déjà savoir cuisiner à un certain âge, être en mesure de s’occuper du ménage et de la maison alors que très peu est attendu de son frère du même âge. Les parents vont insister sur un code vestimentaire strict de la jeune fille, sur sa tenue en public, sur sa manière de manger etc. alors que le garçon du même âge est un peu moins surveillé et peut par conséquent se permettre facilement certains écarts. Il est élevé pour « être le chef », celui qui peut se permettre ce qui n’est pas accordé au reste de la population. Dans l’Afrique subsaharienne, la situation n’est guère trop différente. Les jeunes garçons sont davantage délaissés quand ils ne sont pas occupés par l’école. La famille attend d’eux certes qu’ils soient travailleurs et surtout très endurants alors qu’un ensemble de valeurs et normes morales éducatives sont davantage attribuées à l’éduction de la jeune fille en plus du travail et de la persévérance.

Ce qui est attendu d’un garçon est qu’il réussisse et devienne un « chef » c’est-à-dire un homme fort et endurant. Les parents pensent souvent à tort qu’il y a moins de risques à élever un garçon qu’une fille. La fille est très protégée contre différents « risques » et dangers endogènes par rapport au garçon. Dans cette perspective, certains garçons peuvent grandir sans avoir assez confiance en eux-mêmes. Ce doute sur soi et surtout sur sa force, sa puissance risque d’être à l’origine de nombreux dégâts chez le garçon qui pourrait passer le restant de sa vie à se rassurer sur sa propre puissance. Certains hommes essaieront de compenser ce doute sur leur puissance en s’entourant de nombreux biens et objets de manière exagérée et injustifiée, en brimant et en écrasant les autres comme moyen de se rassurer, en utilisant la violence vis-à-vis des autres et principalement des femmes et des enfants etc.

Le doute sur soi, sur ses capacités, sur sa force intérieure et plus précisément sa puissance est un véritable problème qui risque de s’accentuer au fur et a mesure que l’enfant évolue vers l’adolescence. A l’adolescence, la question de l’identité sexuelle qui est au centre de toutes les préoccupations des jeunes risque d’accentuer ce questionnement et ce doute sur soi. Est-ce-que je suis un homme comme les autres ? Voila une question qui préoccupe tous les adolescents avec les changements divers que subissent leur corps tant à l’intérieur qu’à l’extérieur ainsi que leur vécu avec les autres. L’adolescent essaye de se comparer aux autres, surtout à ses pairs. Il se questionne parfois sans réponse. Il a besoin d’être rassuré par ses parents, ses éducateurs, ses proches, ses camarades etc. Il est très influençable à ce stade. C’est ainsi que la pression de ses amis et pairs peuvent le pousser vers une direction ou une autre. C’est à ce niveau que les modèles parentaux lui seront d’un énorme secours puisqu’il pourra s’y identifier pour se construire et surtout pour construire son identité sexuelle et la confiance en sa puissance sexuelle.

Les origines du manque de confiance en soi.

La confiance en soi vient de l’éducation donnée à l’enfant. Les éducateurs sont ainsi déterminants dans l’image que l’enfant aura de lui-même ou d’elle-même. Le psychanalyste Sigmund Freud décrit ce qu’il appelle « complexe d’Œdipe » comme le rapport de l’enfant à ses parents autour de l’âge de 3-6 ans environ. Ce rapport est caractérisé par une attirance érotique pour le parent du sexe opposé. C parent est le premier modèle auquel il va s’identifier.  La peur de violer la loi « du père » ou de la personne qui représente l’autorité sera le principal pilier qui va structurer le respect de la loi sociale future. C’est aussi la crainte de violer cette « loi du père » et la perception d’une « autorité » solide et cohérente qui va aider à construire la confiance en soi chez l’enfant fasciné par son parent. Cette attirance sexuelle est doublée d’une peur angoissante de l’enfant vis-à-vis du parent du même sexe. Comment va-t-il donc réussir à surmonter ce conflit intérieur qui le ravage silencieusement ? Il va le résoudre en se comportant comme ce parent du même sexe, en l’imitant et en faisant comme s’il/elle était ce parent. N’oublions pas que l’on n’imite que ce qu’on aime. Ceci marque les débuts de l’identification sexuelle de l’enfant. Je suis un homme comme mon père ou je suis une femme comme ma mère. Il peut s’agir des parents géniteurs ou encore de ceux qui jouent les figures parentales. En grandissant, et surtout à partir de l’adolescence, cette identification sexuelles se confirme et se raffermit davantage. L’adolescence en particulier est un moment décisif avec les différentes transformations au niveau du corps, des pensées et de l’intellect, des affects, des relations sociales etc. Le jeune va vivre cette mutation avec beaucoup de questionnements et d’angoisse. Cette angoisse sera le début d’une série de questionnements et de remise en cause sur sa propre personnalité. Il se compare aux autres, à ses pairs, à ses semblables. C’est aussi un moment déterminant où les parents devraient être à ses côtés pour le rassurer, pour répondre à ses angoisses, pour l’aider à affronter ses propres peurs et l’accompagner dans sa vie adulte avec davantage de certitudes.

Les dérives éventuelles.

Certains éducateurs (parents, membres de la famille et de la communauté et éducateurs scolaires) vont commettre l’erreur d’enfoncer les jeunes en les décrivant négativement de manière répétitive. Par exemple, certains parents n’hésitent pas à taxer leur enfant de cancre, d’incapable, d’imbécile etc.  Tous ces qualificatifs négatifs intériorisés par un enfant qui devant la moindre difficulté se rappelle qu’on l’a d’ailleurs toujours taxé d’incapable, de bon-à-rien etc., peuvent être un véritable blocage pour ses prises de risque et la confiance en soi. Tout le monde pourra le voir fort et capable, sauf lui-même/elle-même. En realité c’est le regard porté par les parents sur leur enfant qui contribuera à effectivement créer cet enfant, à lui faire savoir ce qu’il est reellement avant même que le monde extérieur ne le lui confirme ou infirme.

La confiance en soi se construit chez l’enfant et l’adolescent grâce au regard et au discours des parents et de tous les éducateurs. Un enfant que les parents ont toujours encouragé dans ses efforts et à qui on a enseigné qu’un échec n’est qu’un moment où les choses n’ont pas marché et qu’en réessayant il/elle peut y arriver parce qu’il/elle en a les capacités, n’hésitera pas à faire des efforts pour affronter la vie malgré ses difficultés et les « éventuels échecs » qu’il pourra connaitre. A contrario, un enfant à qui les éducateurs n’ont jamais montré qu’ils font confiance, qu’on aura taxé de « nul », « looser » au moindre effort non concluant, chez qui on n’aura jamais applaudi les succès voir même seulement les essais même s’ils ne sont pas concluant risque de se percevoir comme un perdant, une personne qui est condamnée à échouer. Cette attitude peut créer le doute chez certains enfants et s’ils n’arrivent pas au cours de leur vie à les surmonter risquent de perdre confiance en eux-mêmes, quel qu’en soient les éventuels succès qu’ils connaitront. Un jeune ingénieur spécialiste du son dans une grosse firme automobile exprime ce doute de la manière suivante : je suis le meilleur dans mon travail et tout le monde le reconnait dans ma firme et en dehors. J’ai en-dessous de moi, de nombreux cadres tous plus âgés que moi. Je suis le chouchou du Directeur Général et des autres patrons de la firme en raison de mes prouesses professionnelles. Mais parfois lorsque je suis seul chez moi ou au bureau, je me demande si cela est vrai. Je me demande si je ne suis pas en plein rêve délirant. Je crains de devoir me réveiller et me rendre compte que tout cela n’était pas vrai et que je rêvais. » Lorsqu’il est questionné sur son enfance et sa prime jeunesse, il dit qu’il travaillait très bien à l’école mais son père n’avait jamais reconnu ses efforts. Lorsqu’il était le premier de sa classe, son père se fâchais en lui demandant pourquoi il pouvait se vanter d’être premier avec 16 sur 20 de moyenne au lieu d’avoir au moins 18 sur 20. Son père semblait toujours insatisfait et remettait toujours en cause le fruit de ses efforts dans tout ce qu’il faisait. Pour certains parents, ils croient ainsi stimuler l’enfant à aller encore plus haut, ignorant que cette attitude risque de déviriliser l’enfant et d’instaurer en lui un doute profond pouvant le suivre dans sa vie adulte. Ceci peut être à l’origine d’un manque profond de confiance en soi.

Viol et souffrance personnelle

Le viol est un « acte par lequel une personne force une autre à avoir des relations sexuelles avec elle » sans son consentement. Que se passe-t-il dans la tête de quelqu’un qui oblige l’autre à un rapport sexuel sans son consentement ?

La sexualité est avant tout l’envie d’assouvir une pulsion, un désir de nature sexuelle. Le désir sexuel est généralement bien règlementé dans toutes les sociétés afin d’éviter l’anarchie. Par exemple, dans toutes les sociétés du monde, il est interdit de satisfaire ce désir sexuel avec un proche parent (inceste). Généralement chez le violeur, il y a un désir qui est sexuel. Ce désir s’accroit et le violeur n’arrive plus à le contenir. Le désir sexuel est étroitement corrélé à la notion de puissance sexuelle chez les garçons/hommes en particulier. Le désir provoque une excitation mentale pouvant souvent aller jusqu’à l’érection qui est une manifestation visible de la puissance sexuelle. Lorsqu’on taxe un homme d’impuissant c’est couramment lorsqu’il ne peut pas avoir une érection de son pénis. Ainsi la sexualité reste étroitement liée au sentiment de puissance et donc de pouvoir. Ainsi, le garçon/l’homme qui n’a pas assez confiance en lui-même est une personne qui ne se croit pas forte, puissante. L’autre devient pour lui le miroir qui doit lui refléter ce dont il doute. Il risque de rechercher dans le regard de l’autre en permanence le témoignage de sa puissance. Ce que penseront les autres et particulièrement les femmes, sera déterminant pour lui pour se rassurer sur cette puissance constamment remise en question.

Finalement « l’ennemi » le plus terrifiant se trouve en nous et non en dehors de nous. C’est cet ensemble de doutes et de sentiments négatifs que nous avons sur nous-mêmes. Ce sont ces peurs de ne pas être acceptés et d’être rejetés par les autres. C’est ce manque d’estime de soi et la peur de ne pas être reconnu par les autres etc.

Les difficultés à contrôler ses sentiments et principalement ses pulsions risquent toujours d’ouvrir la porte à des comportements violents et anti-sociaux repréhensibles. Le violeur apparaît ainsi comme un être envahi par ses pulsions qui a eu peu de moyens pour les contrôler à un moment donné. Souvent, il n’en mesure les conséquences qu’après l’acte et non avant. Avant l’acte il n’écoute que le langage de ses pulsions qui lui parlent et l’envahissent. Finalement, le violeur apparaît comme un homme qui n’a pas assez grandi et tel un enfant immature et capricieux, il doit obtenir tout ce qu’il désire envers et contre tout surtout à l’immédiat. C’est une personnalité chez qui le « surmoi » (pour utiliser le langage de la psychanalyse) est assez fissuré et perméable. Autrement dit, les règles sociales ne sont pas solidement établies en lui. Lui dire « non » quand il a un désir sexuel le fait beaucoup souffrir. Il se sent comme rejeté, c’est comme lui avouer qu’il n’est rien, qu’il est faible et impuissant. Le viol survient comme une façon de se convaincre que c’est faux et qu’il est puisant. « Je ne suis pas ce qu’il/elle dit. Je ne suis pas faible/impuissant, je suis un homme comme les autres hommes. Je vais d’ailleurs le lui prouver etc. » Ce conflit à l’intérieur du violeur va se matérialiser par l’acte même du viol comme moyen de se prouver à lui-même qu’il est puissant.

Construire positivement la masculinité de l’enfant

Le viol n’est ni génétique, ni héréditaire. Une personnalité pouvant un jour violer se construit au cours de son développement. C’est à travers les influences éducatives depuis la plus tendre enfance que se construit ce type de personnalité. Les parents et tous les éducateurs doivent insister sur la construction de la confiance en soi, l’acceptation de l’échec, la prise de risques et le respect des autres dans leur différence. Ils doivent aussi garder à l’esprit que les enfants et tous les êtres humains sont tous différents les uns des autres. Ceci doit être enseigné aux enfants afin de s’accepter et d’accepter et respecter les autres dans leur différence. Ils doivent aussi identifier, aider à stimuler et mettre en avant ce que chacun a de spécifique et de meilleur. De plus, ils doivent savoir valoriser l’enfant et ses actes en l’encourageant sans violence à faire mieux là où il est moins performant. Offrir des modèles éducatifs positifs aux enfants est une approche plus rassurante pour aider l’enfant à avoir de bons repères constructifs pour avancer dans sa vie. Enfin, il est important d’éloigner l’enfant de nombreuses formes de violences pouvant aussi l’aider à se construire un monde moins emprunt des mêmes schèmes de violence. Les enfants fréquemment exposés à la violence peuvent en garder des empreintes qu’ils risquent eux-mêmes de reproduire banalement tôt ou tard. Les parents qui savent protéger les enfants contre différentes formes de violence, qui savent aider l’enfant à comprendre qu’il a quelque chose de spécifique et de positif, qu’il ne peut jamais tout avoir dans la vie, qu’il doit avoir confiance en lui-même, qu’un échec n’est qu’une étape de sa vie et ne doit jamais lui faire oublier l’objectif visé, qu’il doit avoir assez confiance en lui-même devant toute épreuve ont plus de chance d’obtenir des enfants dont la personnalité est mieux structurée surtout lorsqu’ils essayent d’être des modèles positifs pour leurs enfants. Finalement, ils auront des enfants devenus adultes qui protègent et savent aider les autres, qui pensent aux autres avant de penser à eux, qui ne détournent ni n’acculent inutilement les choses des autres (par exemple les biens publics) comme moyen de se protéger et de prouver leur puissance aux autres. Ce sont des adultes qui sauront bien prendre soin d’eux, de leur famille et de la cité sans en abuser.

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